Dans le Sud-Ouest du Burkina et la région de la boucle du Mouhoun, vivent respectivement les peuples Dagara et Samo, deux communautés attachées à leurs valeurs culturelles et traditionnelles. Les filles, dès l’âge de seize ans, doivent rassembler tous les moyens financiers et matériels pour célébrer un mariage digne de leur lignée. Ainsi, dès l’école primaire, beaucoup de jeunes filles abandonnent les bancs pour chercher un travail rémunéré dans les centres urbains. Elles se retrouvent serveuses dans les bars ou domestiques chez des particuliers. Exposées aux tentations de toutes sortes, certaines se prostituent et finissent par contracter des maladies sexuellement transmissibles. D’autres, exploitées, se retrouvent sans ressources, perdent leurs repères culturels et vivent en inadéquation avec leur milieu d’origine. « Le Rêve de trousseau de mariage » relate la réalité dramatique qui provoque le désarroi de la jeune fille, perdue entre les exigences de la tradition et les dures réalités du monde moderne.