Edem, fils à papa d’un riche homme d’affaires est accidentellement renversé par un véhicule. La conductrice, Honorine Kanda (Rasmata Zoungrana) est arrêtée puis transférer à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou où elle occupe la cellule 512. Une cellule qui refile le frison et dont on n’en sort pas indemne. Toutes les femmes qui y ont vécu ont été violées puis violentées par le Directeur de la prison (Oumar Barou Ouedraogo), les gardes de la prison avant d’être livrées aux autres prisonniers. Mais Honorine, mère de deux enfants, est déterminée à préserver sa dignité de femme. Elle doit alors faire face au père d’Edem qui tente par tous les moyens de la faire condamner. Quant à son époux, il profite de l’absence d’Honorine pour se la couler douce avec ses maîtresses. A travers ce film pathétique mais très sensibilisateur, le réalisateur Missa Hébié met à nu, tout ce qui se trame dans les coulisses de prisons africaines.